On ne peut pas dire « on protège notre agriculture » et dans le même temps ouvrir la porte à des produits importés qui ne respectent ni nos normes, ni nos exigences, ni nos efforts.
Quelles sont les obligations en matière de moyens de prévention contre le débordement du remplissage du pulvérisateur pour les contrôles officiels et la conditionnalité PAC?
Dans sa version publiée, le vademecum des contrôles officiels (https://agriculture.gouv.fr/les-vade-mecums-dinspection#section-3) prévoit que la surveillance humaine soit acceptée parmi les moyens "matériels" permettant d'éviter le débordement de la cuve du pulvérisateur lors de son remplissage.
L'obligation de tenir un registre phyto au format numérique devait entrer en vigueur en janvier 2026. Ce dispositif issu d'un règlement européen prévoit l'enregistrement sous 30 jours, au format numérique, des informations comme : le produit utilisé, le moment de l'utilisation, la dose, la zone et la culture traitées.
Cette évolution offrirait un peu plus de temps aux exploitants, aux coopératives et aux négoces pour se préparer à la dématérialisation complète du registre.
Pour bénéficier de l'aide à l'assurance récolte au titre de la campagne 2025, les exploitants assurés doivent, au plus tard le 31 octobre 2025 : payer la prime, vérifier et corriger les données de leur contrat et transmettre, à la demande de leur assureur, les justificatifs de leurs rendements historiques.
La FDSEA a organisé des visites sur le terrain et a négocié les taux de dégrèvements suite aux nombreux épisodes de grêle et de vents violents de cette année 2025.
Le montant total sur le département de ces dégrèvements représente 588 000 €, 464 400 € concernent les surfaces en vigne et 123 600 € pour les surfaces en terres arables.
Le 16 juillet à Bruxelles, la FNSEA s’est mobilisée aux côtés des syndicats agricoles européens du COPA-COGECA pour défendre une PAC ambitieuse, dotée d’un budget solide, et fidèle à sa vocation : garantir la souveraineté alimentaire de l’Europe.
le 07 juillet 2025
Filière avicole : les éleveurs attendent de LDC des engagements clairs sur la rémunération
Le 2 juillet 2025, une réunion s’est tenue entre des représentants de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, la CFA (Confédération Française Avicole), et l’entreprise LDC. Ce moment d’échange, auquel ont participé une vingtaine de personnes, s’est déroulé dans un climat cordial mais n’a abouti à aucune avancée significative.
Malgré la volonté de dialogue, nous déplorons l’absence de propositions concrètes de la part de LDC pour répondre aux attentes des éleveurs avicoles. Dans un contexte de hausse continue de la consommation de volaille en France, il est impératif de pérenniser la filière et d’assurer l’installation de jeunes agriculteurs. Pour cela, une meilleure rémunération des producteurs est essentielle.
Alors que d’autres filières ont su faire reconnaître et répercuter les hausses de coûts dans leurs prix de vente, la filière avicole reste en difficulté. LDC semble toujours ne pas intégrer pleinement les principes de la loi EGAlim, qui impose un prix en marche avant basé sur la MPA (Matière Première Alimentaire) et non l’inverse.
Nous attendons des engagements clairs et concrets d’ici le Sommet de l’élevage. Ce rendez-vous national sera l’occasion de faire le point publiquement sur les avancées – ou leur absence. Sans résultats tangibles, nous n’hésiterons pas à mettre en place des actions fortes pour faire entendre la voix des producteurs et défendre l’avenir de la filière.
Nous appelons à une prise de conscience rapide pour que le dialogue puisse reprendre sur des bases constructives et équilibrées, dans l’intérêt de tous les acteurs de la filière avicole française.