Provision élevage : ne passez pas à côté !

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Provision élevage : ne passez pas à côté !

Les exploitants soumis au régime réel des bénéfices agricoles peuvent constituer
fiscalement cette provision liée à l’augmentation de la valeur de leurs stocks de vaches laitières
et/ou de vaches allaitantes.


Les exploitants au micro-BA sont exclus de ce mécanisme. De même que ceux qui ont opté
pour l’impôt sur les sociétés (rare en pratique). Il ne faut pas non plus avoir opté pour le blocage
de la valeur des stocks ou avoir immobilisé les vaches allaitantes.

Le montant de la provision est égal au montant de la valeur du stock de vaches laitières
et allaitantes constatée en fin d’exercice 2024 diminué de la valeur du même stock à
l’ouverture de l’exercice.

La hausse de valeur peut avoir été provoquée, à cheptel constant, par la hausse des cours
de la viande, mais aussi par l’augmentation du nombre de vaches (ou le fait que des
génisses soient devenues des vaches et qu’elles aient changé de catégorie de stocks).

La provision est plafonnée à 15 000 € par exercice comptable.
Pour les GAEC et les EARL, ce plafond est multiplié par le nombre d'associés
exploitants, dans la limite de quatre. Pour un GAEC à quatre associés, c’est donc 60 000 €
qui peuvent être provisionnés au maximum.

La provision telle que calculée est qualifiée de provision réglementée en comptabilité. Dès
lors, cette provision est déductible du résultat fiscal, mais aussi de l’assiette des
cotisations sociales.

Note explicative